GPA, ou gestation pour autrui est un concept selon lequel une femme va porter dans son utérus un enfant qui n’est pas le sien, pour le compte d’un couple, ou d’un( e ) célibataire qui ne peut concevoir. On appelle cette femme « mère porteuse » ou « gestatrice », et à la fin des 9 mois lorsque l’enfant serait enfin né, elle va le remettre à ses parents biologiques ou « parents d’intention ».
Gestation pour autrui : comment ça marche ?
Les parents d’intention sont soit un couple hétérosexuel dont la femme ne peut pas porter un bébé dans son ventre pour des raisons d’ordre médicales, en l’occurrence la malformation ou l’absence de l’utérus, soit un couple homosexuel masculin qui a besoin d’un utérus pour porter leur enfant. Soit un deuxième cas où il s’agit d’un homme célibataire qui veut avoir un enfant, ou une femme célibataire qui veut avoir un enfant mais ne peut pas le porter.
Quel que soit le cas, l’embryon que la gestatrice va porter est issu de différents gamètes selon plusieurs techniques. Cela implique des liens génétiques différents pour chaque cas. Lorsque le gamète mâle provient du père d’intention, et le gamète femelle de la mère porteuse, les deux sont liés génétiquement à l’enfant. Lorsque l’embryon est issu d’une fécondation in vitro, donc soit avec le sperme du papa d’intention ou d’un don, et avec l’ovocyte de la mère d’intention ou d’un don, les donneurs sont liés génétiquement au bébé. Si les deux sont issus de dons, les parents d’intention n’ont pas de lien génétique avec leur enfant.
La GPA en France : Interdiction catégorique
Ce concept est interdit par la loi en France pour des raisons de mœurs, mais il reste des solutions pour les désespérés. Ainsi, on peut recourir à la gestation pour autrui aux USA, à Las Vegas, l’Etat du Nevada n’interdisant pas une telle sorte de pratique. C’est la destination vedette de tous les couples désirant procréer mais se trouvant dans l’incapacité de le faire.