Pratique

Défiscaliser sur les travaux de rénovation d’un appartement

Dans tous les cas de figure, on peut toujours défiscaliser surtout dans le secteur de l’immobilier. Même s’il est question de rénovation d’un appartement. Pour une raison ou une autre nous sommes toujours amenés à faire des rénovations si le bien est en mauvais état.

Mais bien qu’il s’agisse d’un appartement, nous devons au moins connaître dans quel cadre et pour quelles raisons devront être effectués les travaux pour que l’on puisse adopter la meilleure défiscalisation possible. D’où la possibilité de profiter de quelques mécanismes de compensations.

Une réduction des revenus imposables

Si vous achetez un bien assez ancien, des travaux sont souvent nécessaires avant la mise en location, ne serait-ce que pour respecter les nouvelles normes de confort et d’isolation. Le coût de ces travaux vient en déduction des loyers que vous percevrez.

Vous pouvez imputer sur vos loyers la totalité de vos charges : intérêts d’emprunt, frais de copropriété, primes d’assurance, taxe foncière et travaux. Ces derniers comprennent les réparations, l’amélioration ou la rénovation complète de votre logement.

On peut citer la refonte de l’électricité, du chauffage, de la plomberie, le changement des fenêtres, des parquets, le remplacement des équipements de salle de bains ou de cuisine, les peintures, tapisseries… Ce qui vous obligera à revoir aussi la décoration intérieure de votre maison.

Avec ces frais, vos dépenses dépasseront certainement vos loyers. Elles seront alors déduites de votre revenu global dans la limite de 10 700 euros la première année. Et si elles sont supérieures à cette limite, vous pourrez les imputer sur vos revenus fonciers des dix années suivantes.

Autrement dit, la première année, vous diminuerez votre revenu taxable et les années suivantes, il ne sera pas majoré par vos loyers. Si par exemple, vos travaux sont de 30 000 euros pour un loyer annuel de 6 000 euros et des salaires de 40 000 euros, vous ne serez taxé la première année que sur 29 300 euros (46 000 – 6 000 – 10 700).

Le déficit restant à imputer sera de 13 300 euros (30 000 – 10 700 – 6 000). Pendant deux ans, vos loyers ne seront pas imposés puisqu’ils seront annulés par le déficit à concurrence de leur montant et c’est seulement à compter de la troisième année, alors qu’il ne vous restera plus que 1 300 euros de déficit, qu’une partie de vos loyers sera taxable.

Appartement ancien et investissement locatif

On peut aussi noter la présence d’appartements anciens qui seront utilisés pour la location. On parlera alors d’investissements locatifs et divers travaux sont toujours à prévoir pour la rénovation. A prendre en compte cependant que ce sera la qualité de l’emplacement et de l’immeuble qui devra prioritairement vous guider.

En outre, le locatif ancien conviendra parfaitement à ceux qui ne veulent pas être soumis aux contraintes des régimes de défiscalisation immobilière, comme l’obligation de louer pendant six, neuf ou douze ans en respectant les plafonds de loyers et les ressources des locataires.

Avec de l’ancien, vous êtes seulement tenu de respecter la réglementation des loyers et vous garderez, sous certaines conditions précises, la possibilité de reprendre votre bien à l’issue d’un bail de trois ans.

Une valorisation avec le temps

L’atout majeur de l’immobilier ancien est de détenir un appartement ou bien situé  dans un secteur recherché, le plus souvent en centre-ville. Il est donc fort probable que le bien se valorisera avec le temps et que vous le revendrez en dégageant une plus-value intéressante. D’où une concurrence que par des biens anciens vendus sans afflux artificiel, ce qui minimise le risque de dévaluation.

Vous pouvez aussi vous rapprocher du blog de l’immobilier pour aller plus loin sur la défiscalisation comme avec la Loi Pinel.